De la nouvelle à l’ancienne capitale

Avant de faire un articulet (beaucoup plus illustré) sur ma visite dans l’une des anciennes capitales où se trouve la fameuse armée de terre cuite, quelques mots de mes impressions de voyage sur ces quelques 1000 km vers le sud-ouest (en TGV d’où l’absence de photos…).

Les gares sont comme toutes les gares, à l’européenne mais en je ne sais combien de fois plus immenses et avec tout ce que vous voulez comme boutiques y compris les incontournables McDo, KFC et Starbuck… (bon j’ai pas trouvé de Quick !).

gare de Xi’An

Dès qu’on quitte la capitale et qu’on arrive dans la campagne, j’ai eu l’impression de me retrouver sur l’autoroute de la mer, l’impression de traverser la Flandres (en beaucoup, beaucoup plus immense). Un paysage tout plat, de champs et prés avec quelques bois (plantés et tirés au cordeau). Pas de buisson ni de taillis (peut-être à cause de l’hiver) mais sans doute un désert en terme de biodiversité.

Quelques villages ou petites villes dont les maisons sont toutes très semblables de maximum 2 étages. Une cour à l’avant (dans une petite enceinte) et la maison rectangulaire à l’arrière, collée à ses voisines, le tout de couleur terne, gris, blanc sale ou beige. Le centre du village aux rues perpendiculaires n’est pas forcément visible (pas d’église comme chez nous) ou alors on distingue un drapeau qui indique sans doute un bâtiment officiel ou la mairie.

On croise parfois un ville, désolante : des amas de 5 à 10 tours énormes (30 étages min.) séparées par des espaces vides de 500 m/1 km… Beaucoup de ces tours sont complètement vides ou en construction.

Passée la ville de Shijiazhuang, le paysage se fait un (petit) peu plus naturel avec des zones de marécages. On passe à côté de deux grandes églises totalement décentrées par rapport à la ville. De temps en temps un mini troupeau de chèvres ou de moutons (moins de 10 animaux). En plein milieu de certains champs, un petit monticule fleuri voire une ou deux stèles. Après enquête, il s’agit du culte des ancêtres.

Après Zhenzhou, le relief apparaît un peu. Quelques élévations (j’ai peine à nommer cela des collines) et un peu de neige par-ci, par là…

Puis la nuit tombe et le train arrive à Xi’An, ancienne capitale de la Chine impériale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *