Mongolie intérieure – 1

Un petit trip que j’avais essayé de faire plusieurs fois mais qui était à chaque fois annulé. Mais voici, cette fois ça y est. Bon, nous parlons bien de la Mongolie intérieure, chinoise, qui forme la frontière sud et est de la république de Mongolie (capitale ? la plus froide des capitales du monde : Oulan Baator).

Après quelques heures de TGV, arrivée à Baotou. Une ville moche… On va dans un restaurant, sans doute spécialisé mariage et kitsch, mais je peux y confirmer (et ce sera pareil pour la suite du séjour) deux éléments déjà signalés: plus on va vers le nord, plus les portions sont importantes et moins c’est épicé.

Puis départ vers le désert.

Un brin de géographie

Mais d’abord un peu de géographie pour comprendre le pays. Il s’agit d’un croissant avec les pointes vers le nord et dans le centre duquel se trouve un second croissant, pointes vers le sud, formé par une boucle du fameux Fleuve jaune.

Les principales villes et, du coup, la population, se concentrent autour du fleuve. Au sud du croissant: un désert, le second plus grand du pays après celui de Gobi (nord-ouest). Au nord du fleuve, après une petite chaine de montagnes pas très hautes, le grassland (pays de l’herbe) ou la steppe.

Désert

Donc départ vers le sud-ouest pour le désert. En fait, comme partout ici, une espèce de parc d’attraction touristique aux portes du désert.

Voici l’aspect « parc d’attraction »:

Une autre attraction pour touristes : la petite balade à dos de chameau (combien de bosses ?). Alors, comme vous le voyez, j’ai essayé. C’est relativement confortable entre les deux bosses du chameau, juste un peu large (les jambes sont très écartées). Son pas est souple et rythmé mais bien à l’aise…

Petite remarque à propos du panneau. Tout (ou presque) est bilingue : chinois – mongol. Vous pouvez voir une écriture issue de l’écriture persane qui a donné également l’écriture arabe (du temps du grand empire de Gengis Khan) mais verticale. C’est essentiellement pour les touristes. En effet, il existe encore des écoles en langue locale, mais il y a un fort effet d’acculturation : pour trouver un boulot, il faut avoir fait ses classes dans une école chinoise… Donc la jeune génération ne parle plus, ne lit plus la langue locale.

Je m’éloigne un peu des « attractions » pour découvrir le désert.

Une dernière photo avant de quitter le désert : nous avons retraversé le Fleuve jaune (dont on voit ici la vallée) et sur ce versant nord, des essais de replantations pour tenter d’enrayer l’avancée du désert.

A suivre…

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