La faune de la capitale
Nous sommes en hiver et la capitale en question est une énorme ville assez polluée. Pourtant quelques animaux y vivent.
Les oiseaux
Certaines et certains d’entre vous savent que j’aime dessiner les oiseaux (mais mon container avec mes affaires de dessin vient seulement de quitter le port d’Antwerpen donc je n’en dessinerai pas avant 1 mois et demi d’ici !). Et donc, je m’intéresse à eux un peu (mais je suis loin d’être un ornithologue). En cet hiver je découvre quelques oiseaux qui semblent courants dans la capitale (les photos ne sont pas de moi !) :
- La pie orientale (pica sericea), très semblable à notre pie commune ou pie bavarde (pica pica), est très présente dans son plumage noir et blanc aux reflets bleus. Malheureusement, c’est un oiseau très territorial qui en fait fuir beaucoup d’autres. Par contre, c’est sans doute un des oiseaux les plus intelligents.
- La pie bleue à calotte noir (cyanopica cyanus) qui, au moins pour celles que j’ai vues, est plus grise que bleue, est également très présente et semble moins farouche que sa cousine du point précédent.
- Le corbeau est aussi fort présent (il dispute sont territoire avec la première pie).
- Des moineaux communs par petites bandes.
- Le bulbul de Chine (picnonotus sinesis) que j’ai cru apercevoir un instant près de l’ambassade de Belgique.
- Et encore quelques merles, très peu de pigeons et j’ai entendu un coucou.
J’ai lu dernièrement un roman d’un auteur portugais relativement connu pour ses romans très documentés sur des aspects scientifiques : José Rodrigues Dos Santos (La Fortune de Dieu, L’Ultime secret du Christ, le magicien d’Auschwitz, …). Dans ce roman, Âmes animales, outre qu’on a envie de devenir végétarien en le lisant, il y a certaines réflexions sur le langage des animaux : dans une même espèce, il a des dialectes différents. Et j’ai pu le vérifier par moi-même : les corbeaux d’ici ne croassent pas comme les corbeaux chez nous : le « r » du « croâ – croâ » semble avoir disparu dans ce dialecte-ci, ce qui donne un son moins rude et plus doux.
Les quadrupèdes
Ce n’est pas en ville qu’on voit beaucoup d’animaux mais deux petites remarques :
Oui, les gens d’ici ont des chiens et on voit, très régulièrement, des gens promener leur chien. Jusqu’à présent, je n’ai vu que des petits chiens (taille caniche).
Il y a des chats partout et les gens les adorent : il nourrissent les chats « errants » et les prennent en photo.