Pingyao – 1 – le Temple Shuanglin

Petit week-end à Pingyao avec ma fille aînée en visite ici pour 3 petites semaines.

Il s’agit d’une petite ville (500 000 habitants) située à 485 km au sud-ouest de P3kin. Il ne s’agit pas cette fois d’une ancienne capitale mais d’une ville qui fut un grand centre commercial et financier du XVIème au XIXème siècle (commerce de la soie et banques). Les premières banques chinoises s’y sont développées. Nous y reviendrons.

Mais avant d’entrer dans la ville, un ancien temple bouddhiste, le temple Shuanglin (à ne pas confondre avec le monastère Shaolin dont j’ai parlé ailleurs). Ce temple est célèbre pour ses sculptures sur bois (Bouddha, Bodhisattva, guerriers gardiens, Arhat, généraux « sanctifiés » et autres saints bouddhiques).

  • Bouddha : C’est le sommet à atteindre dans la bouddhisme, la libération, l’éveil. Je ne présente pas le premier d’entre eux, Siddhārtha Gautama, ce prince indien qui, né dans la richesse, fait quatre rencontres (un vieillard, un malade, un cadavre et un ermite) qui transforment sa vie. Un des temples du complexe ici représente, en bas-reliefs en bois, les étapes importantes de sa vie.
  • Bodhisattva : on pourrait parler de « grands disciples » de la doctrine bouddhique. En Chine, quatre d’entre eux ont une nature double de bodhisattva et de divinité de la religion populaire. Un des temples leur est consacré.
  • Arhat : personnages (réels) qui ont atteint le nirvana et ont donc terminé le cycle de réincarnations. Il s’agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot signifie en quelque sorte « libéré des passions et du samsâra » (ndlr: cycle de réincarnation). On peut aussi le comprendre comme « digne », c’est-à-dire « digne de vénération ».
  • Généraux honorés : un de temples est consacré à plusieurs grands généraux de l’histoire impériale chinoise qui sont honorés par les fidèles comme les catégories précédentes de personnages.

Malheureusement, il y avait une interdiction de photographier la plupart des sculptures. Mais le travail du bois est très intéressant.

Le temple en tant que tel, a la structure très classiques : différents temples en enfilade, précédés chacun d’une cour (où normalement les fidèles brûlent de l’encens et prient) entourée chacune de quelques bâtiments de service. Ici, pas d’encens. Le complexe étant tout en bois dans un climat très secs, on évite les risques.

Dans les photos suivantes, un tout petit exemple de sculptures polychromes mais qui vous donnent malheureusement un très pauvre aperçu de l’ensemble.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *