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Après une mosquée et un temple bouddhiste, le week-end dernier, j’ai visité un autre temple, bien connu de nos contrées, un centre commercial, temple du consumérisme. Il s’agit du centre commercial Solana situé à quelques encablures de l’hôtel en aval de la rivière.

Classique, tristement classique: la mode, la nourriture, les grosses voitures (et un magasin Lego store, ça c’est cool quoique un peu plus cher que chez nous !). Pour le décors, le centre commercial fait un peu Disneyland mais avec un personnage fétiche un peu flippant (un large sourire plein de dents).

Donc tout à fait la structure d’un centre commercial de chez nous avec les magasins de fringues ou d’accessoires (lunettes) les uns à côté des autres. Quelques vitrines de voitures (électriques de luxe), parfums, esthéticiennes et puis au sous-sols les resto et snacks. A l’extérieur, d’autres resto plus chers (Steak house, resto italien, etc.).

Pas de mendiants, pas de pauvreté visible surtout des gens d’ici de la classe aisée et quelques expats perdus.

Petite caractéristique : en vitrine, il n’y a aucun prix. Il faut entrer dans la magasin pour les voir (même pour les cartes de resto à part le menu qui serait en promo).

Autre remarque: les marques ne s’adaptent pas toujours et pour certaines d’entre elles, ce sont des affiches de femmes et d’hommes occidentaux qui font la pub.

Et voici en photos:

Dès notre arrivée à l’hôtel (je suis dans un voyage organisé, même si je n’aime pas cela, c’est vachement pratique car on vous prend en charge de bout en bout), la guide nous largue dans le quartier musulman (suite demain).

Avant de faire un articulet (beaucoup plus illustré) sur ma visite dans l’une des anciennes capitales où se trouve la fameuse armée de terre cuite, quelques mots de mes impressions de voyage sur ces quelques 1000 km vers le sud-ouest (en TGV d’où l’absence de photos…).

Les gares sont comme toutes les gares, à l’européenne mais en je ne sais combien de fois plus immenses et avec tout ce que vous voulez comme boutiques y compris les incontournables McDo, KFC et Starbuck… (bon j’ai pas trouvé de Quick !).

Dès qu’on quitte la capitale et qu’on arrive dans la campagne, j’ai eu l’impression de me retrouver sur l’autoroute de la mer, l’impression de traverser la Flandres (en beaucoup, beaucoup plus immense). Un paysage tout plat, de champs et prés avec quelques bois (plantés et tirés au cordeau). Pas de buisson ni de taillis (peut-être à cause de l’hiver) mais sans doute un désert en terme de biodiversité.

Quelques villages ou petites villes dont les maisons sont toutes très semblables de maximum 2 étages. Une cour à l’avant (dans une petite enceinte) et la maison rectangulaire à l’arrière, collée à ses voisines, le tout de couleur terne, gris, blanc sale ou beige. Le centre du village aux rues perpendiculaires n’est pas forcément visible (pas d’église comme chez nous) ou alors on distingue un drapeau qui indique sans doute un bâtiment officiel ou la mairie.

On croise parfois un ville, désolante : des amas de 5 à 10 tours énormes (30 étages min.) séparées par des espaces vides de 500 m/1 km… Beaucoup de ces tours sont complètement vides ou en construction.

Passée la ville de Shijiazhuang, le paysage se fait un (petit) peu plus naturel avec des zones de marécages. On passe à côté de deux grandes églises totalement décentrées par rapport à la ville. De temps en temps un mini troupeau de chèvres ou de moutons (moins de 10 animaux). En plein milieu de certains champs, un petit monticule fleuri voire une ou deux stèles. Après enquête, il s’agit du culte des ancêtres.

Après Zhenzhou, le relief apparaît un peu. Quelques élévations (j’ai peine à nommer cela des collines) et un peu de neige par-ci, par là…

Puis la nuit tombe et le train arrive à Xi’An, ancienne capitale de la Chine impériale.

Il fait un froid glacial (-10°C) mais c’est un froid sec. Grand aéroport quasi vide à 4h30 du mat’ mais pas vraiment de passe-droit avec mon laissez-passer diplomatique. J’ai bien eu droit au test salivaire (contre Covid, moi et quelques autres passagers mais pas du tout tous…) et… les douaniers ne connaissent pas la Belgique.

Prise en charge bien sympa par un des chauffeurs de la Délégation qui me conduit à l’appart-hôtel. C’est assez rapide, une petite demi-heure en voiture (mais ils construisent un plus grand aéroport plus loin mais pas encore opérationnel pour les vols internationaux).

Pour ne pas m’endormir, j’essaye différentes connexions (sur mon portable perso) mais rien ne fonctionne (sauf le réseau Tor). Oubliez les grands VPN réputés infaillibles et « faits pour » comme ExpressVPN ou NordVPN. Donc, à part le SMS (hors de prix) envoyé à l’atterrissage, pas vraiment moyen de parler à ma petite famille.

Pour les VPN, la solution sur mon smartphone fut ThunderVPN que j’avais un jour installé en Belgique pour essayer et que j’avais oublié… puis après moultes tentatives, l’installation de Astrill, cher mais qui marche bien et laisse passer Signal, Google et donc Gmail, Facebook et donc Instagram, …

Toujours pour ne pas m’endormir, je fais un petit tour autour de l’hôtel. Petit tour parce qu’il gèle et le vent est piquant… Sur les photos, la rivière derrière l’hôtel est bien gelée. L’hôtel en lui-même est indiqué 5 étoiles et, bon, je n’ai pas vu les chambres de l’hôtel en lui-même (je suis dans un appart dans un bâtiment à côté) mais c’est loin des standards 5 étoiles européens. Le mobilier (Ikéa) est franchement défraîchi, mal ajusté (la porte de la machine à laver le linge « encastrée » baille de plusieurs cm). D’ailleurs lorsque un gentil monsieur est venu pour faire l’état des lieux, il m’a dit, relativement clairement, « si vous casser un verre, c’est pas grave, d’ailleurs peu importe si vous casser autre chose, c’est tout du vieux… » OK, Merci !

Dans les prochains épisodes, je vous parlerez un peu de mon boulot, de la Délégation, d’autres éléments « différents » dans ce pays et puis dimanche c’est le nouvel an donc lundi, mardi et mercredi sont fériés et donc la semaine prochaine visite de la « grande armée de terre cuite »…