En cette période pré-électorale où les slogans fleuriront à nouveau, rappelons-nous celui-ci proposé par notre cher ami Charlie : « Jobs, jobs, jobs… »
Et donc donnons quelques idées à nos politiciens sur des petits jobs qu’on trouve ici.
Les rues ici sont très propres (même si les gens jettent tout et n’importe quoi n’importe où) mais des petits balayeurs sont tout le temps là avec leur balai en bambou. Ils balayent même les grosses flaques en temps de pluie (très rares). Bon, quand c’est la neige qui tombe, c’est directement l’armée qui débarque pour déblayer les rues et trottoirs (et pas forcément avec le matos adéquat, j’en ai vu, sans pelle, déblayer avec un morceau de vitre…). Les petits balayeurs ont beaucoup de boulot en automne à balayer toutes les feuilles tout le temps. Il n’y a aucune feuille qui traîne au sol dans les rues et sur les trottoirs (sauf des lumières qui font des feuilles lumineuses sur le sol !)
Et que dire de ces deux employés « communaux » qui nettoient les barrières le long de la rivière…
Ou encore ces check-points (comme dans les aéroports, pour les bagages à main) au niveau de chaque entrée de chaque station de métro (min. 4 entrées par station et entre 20 et 50 stations par ligne et une quinzaine de lignes) qui chacun mobilise entre 3 et 6 personnes…
Parlons-en des gardes : partout. Dans les métros, restons-y, il y a 3 ou 4 gardes par rame plus quelqu’un à sa guérite qui vérifie que tout le monde rentre bien dans le métro (même si une double porte automatique devrait empêcher un maximum d’accidents).
Et dans le complexe d’immeuble où j’habite (qui est un complexe tenu par l’État) il y a deux entrées (gardées) mais une bonne trentaine de gardes en tout. Et quand, par deux fois, j’ai eu besoin d’un plombier, ils sont venus à 2 (pour remplacer un seul robinet !)
Une étape plus loin, le Parti propose maintenant aux grandes entreprises de développer une milice « privée » (Départements des Forces Armée du Peuple) pour aider lors des crises… Un héritage du Covid où certains confinements dans les entreprises ont menés à des manifestations… Mais aussi une militarisation accrue de la société et un contrôle encore plus fort.